Votre visite privée à vélo et personnalisable de Asuka en français
Découvrez les débuts de l’histoire japonaise dans la première capitale connue du Japon
Plongez dans l’histoire millénaire du Japon avec une visite guidée privée à Asuka, première capitale connue du pays au 6ᵉ siècle.
Asuka est un lieu trop peu connu où l’on peut observer les traces du début de la civilisation japonaise comme on l’entend aujourd’hui. Entre les premiers temples bouddhistes ayant vu naitre des empereurs et légendes locales gorgées de mystères, ce qui est aujourd’hui un petit village de la campagne japonaise regorge de petits trésors cachés. Explorez ce village historique, moins connu que sa voisine Nara et pourtant berceau des débuts de l’histoire japonaise.
Accompagné d’un guide francophone, découvrez une ville où les vérités historiques, les hypothèses et les mythes et légendes oralement transmises s’entrelacent harmonieusement.
Nichée à une heure d’Osaka, dans le sud de la préfecture de Nara, Asuka offre une escapade paisible loin de l’agitation urbaine, idéale pour les voyageurs en quête d’authenticité et souhaitant découvrir un autre Japon, plus ancien et rural.
Pourquoi visiter Asuka ? À vélo dans le berceau du Japon : plongée historique à Asuka
Asuka représente un joyau historique et culturel essentiel pour comprendre la genèse du Japon moderne. Ancienne capitale impériale de 592 à 710, elle incarne le creuset où se forgèrent les institutions politiques, religieuses et artistiques de l’archipel sous l’ère Asuka.
Berceau du bouddhisme japonais, le village abrite le temple d’Asukadera, premier complexe monastique national érigé en 596. Son Bouddha en bronze, coulé en 609, demeure la plus ancienne statue bouddhique du pays. Ce site témoigne de la révolution spirituelle opérée via les échanges avec la Chine, où moines et artisans immigrés importèrent techniques de construction avancées et savoir-faire artistique.
Des vestiges archéologiques exceptionnels révèlent une sophistication insoupçonnée : Le kofun Ishibutai, plus grande tombe mégalithique du Japon (7e siècle), avec ses blocs de granit de 75 tonnes ou encore les fresques polychromes de la tombe Takamatsuzuka, uniques représentations de la cour asiatique du 7e siècle.
Paysage historique préservé, ses rizières en terrasse et collines boisées offrent un écrin naturel inchangé depuis 1300 ans. Asuka dévoile des panoramas contemplés par les premiers empereurs, tandis que les chemins ruraux invitent à une randonnée cycliste immersive entre sites classés et villages traditionnels.
Envisagé pour le patrimoine mondial de l’UNESCO, Asuka cristallise l’émergence d’un État centralisé via :
- L’écriture de la première constitution au monde
- La planification urbaine
- La synthèse artistique entre motifs locaux et influences continentales
Une visite à vélo permet d’appréhender cette stratification historique, des premiers kofun aux temples montagnards comme l’Oka-dera, dont les érables flamboyants rappellent que l’histoire japonaise s’écrit aussi à travers ses paysages saisonniers.
Que voir et quoi faire à Asuka: Voyage aux racines du Japon ancien
Le kofun d’Ishibutai, énigme mégalithique
Découvrez la plus grande structure en pierre du Japon, édifiée au VIIᵉ siècle supposément pour Soga no Umako, artisan de l’introduction du bouddhisme aux côtés du prince Shotoku. Ses blocs de granit de 75 tonnes, acheminés sur plusieurs km, forment une chambre funéraire où la légende prétend que des renards viennent danser les nuits de pleine lune.
Takamatsuzuka, fresques impériales sous terre
Ce tumulus du VIIᵉ siècle cachait un trésor : des peintures polychromes uniques au Japon, représentant des courtisans et des constellations. Découvertes en 1972, ces fresques inspirées de l’art coréen restent énigmatiques — leur restauration sous atmosphère contrôlée témoigne de leur fragilité. La réplique grandeur nature au Takamatsuzuka Mural Hall permet d’admirer ce chef-d’œuvre sans compromettre l’original.
Le mausolée de l’empereur Tenmu et de l’impératrice Jitō
Sur une colline sacrée, ce duo impérial repose. Le Aokino-sanryoki (XIIIᵉ siècle) décrit un cercueil laqué vermillon posé sur un podium en bronze doré, tandis que les cendres de Jitō reposaient dans une urne d’argent. Leur règne marqua l’adoption des codes chinois (ritsuryō), fondant un État centralisé — une révolution politique matérialisée dans ces pierres.
Tachibana-dera, berceau du prince Shōtoku
Ce temple parmi les sept fondés par le prince légendaire occupe l’emplacement présumé de sa naissance. Ce prince serait à l’origine des premiers recueils historiques japonais ainsi que l’auteur de la toute première constitution du Japon et du monde.
Ne manquez pas le plafond fleuri du pavillon Ôjô-in où vous serez invités à vous allonger pour y admirer ses 260 fleurs peintes.
Pierres énigmatiques: entre légendes et rituels :
Oni no Manaita : Cette « planche à découper des démons » évoque des légendes de goblins cuisinant les voyageurs. Les archéologues y voient plutôt un autel sacrificiel lié aux cultes animistes locaux. Kameishi : Sculptée en forme de tortue, symbole de longévité, elle marquait peut-être un ancien lieu de pèlerinage pour les pêcheurs. Sakafune-ishi : Ses rigoles et cuvettes servaient probablement à préparer le sake rituel. Des tests modernes y ont reproduit un écho musical surnaturel lors du versement d’eau. Masuda Iwafune : Ce mégalithe de 800 tonnes, sculpté dans un seul bloc de granit il y a 1 500 ans est classé « Site historique spécial » depuis 1957. Ce « rocher-navire » de 11 m de long intrigue par ses angles parfaits et ses deux cavités carrées. Les théories à son sujet divergent et votre guide saura vous les conter.
Oka-dera, où le dragon devint protecteur
Perché sur une colline, ce temple shingon abrite la plus grande statue en argile du Japon (Nyoirin Kannon, 4.85 m). Selon la légende, le moine Gien y emprisonna un dragon destructeur sous une pierre — d’où son nom de « Temple du Couvercle du Dragon ». À l’automne, ses érables centenaires transforment le site en un tableau flamboyant.
Une balade à travers les âges
Reliez ces sites à vélo pour saisir leur imbrication dans le paysage : rizières en terrasses du VIIIᵉ siècle, chemins forestiers chantés dans le Manyōshū, et collines où chaque pierre raconte un pan de l’histoire japonaise.
Visite guidée de 10h (9h/19h)
| Nombres de personnes | Basse saison | Haute saison |
|---|---|---|
| 1 à 2 personnes | ¥35 000 | ¥40 000 |
| 3 à 5 personnes | ¥40 000 | ¥50 000 |
| 6 à 7 personnes | ¥45 000 | ¥60 000 |
| 8 personnes et + | + ¥4 000/personne supplémentaire | + ¥5 000/personne supplémentaire |
Basse saison
Janvier, Février, Juin, Septembre, Décembre.
Haute saison
Mars, Avril, Mai, Juillet, Août, Octobre, Novembre.
Ce qui est inclus :
- La visite personnalisée préparée par votre guide.
- Prise en charge à l’hôtel.
- Le transport de votre guide (sauf taxi), son déjeuner à hauteur de 1 500 ¥ et ses frais d’entrée aux sites (temples, musées, etc.).
- Votre accompagnement personnel et privé.
Informations importantes :
- Vos frais personnels (transport, repas, entrées aux monuments) sont à votre charge.
- La location du vélo est à votre charge (~2000¥/vélo)
- Les montants indiqués ci-dessus ne sont pas des prix par personne, c’est pour l’ensemble des personnes qui voyagent avec vous.
- Les tarifs s’appliquent aux personnes âgées de 15 ans et plus.
- GRATUIT pour les enfants de moins de 15 ans non révolus accompagnés d’un adulte.
- Un acompte est demandé au moment de la réservation. En cas d’annulation, cet acompte n’est pas remboursable. Les réservations ne sont pas transférables, changeables vers un autre jour ou horaire.
